Apprendre à gérer l'impatience

Transcription de l'épisode (extrait)

Je vous parle de l’impatience avec mes mots. J’affirme mes opinions. Selon moi l’impatience, c’est l’impression que tout ne va jamais assez vite, que tout va trop lentement et que l’on n’a pas assez envie d’attendre. Mais encore la sensation de ne pas avoir assez de temps. Il y a une notion d’empressement. C’est comme cela que je vis l’impatience.

Dans ce live, j’expliquais que l’impatience est souvent associée à l’immaturité. Je ne le comprends pas. Depuis petite on me dit : « Tu verras, tu gagneras en patience quand tu gagneras en maturité, la patience vient avec l’âge. Tu es impatiente car tu es jeune. » Aujourd’hui, j’ai 28 ans et je suis toujours impatiente. J’ai gagné en sagesse sur pas mal de choses mais pas tellement en patience. Je n’ai pas honte de le dire et j’ai appris à comprendre mon impatience. J’en suis devenue comblée ; cela fait partie de moi et elle m’est très utile.

J’en ai marre que l’on me dise que l’impatience est toujours liée avec l’immaturité. La patience n’est pas liée à la maturité. Je suis quelqu’un d’assez mature depuis longtemps et pourtant je suis très impatiente.

Il n’y a pas de corrélation entre la patience et la maturité. “Plus on avance dans l’âge, plus on gagne en sagesse, en prise de recul sur les choses” : cela peut donner une image de patience mais ce n’est pas forcément le cas. Cela dépend des personnes.

La patience ≠ La maturité 

Impatience ≠ L’immaturité

On peut prouver l’inverse. 

Qu’est-ce que l’impatience ?

Ce n’est pas assimilée à l’immaturité mais à la vitesse, à la rapidité, à la précipitation. Aussi, à une notion d’immédiat et d’empressement, d’excitation. Quand on est impatient par rapport à quelque chose, on est empressés de l’avoir. On veut les choses vite, on veut les faire vite. Mais on veut aussi exécuter les choses rapidement. C’est également lié au temps. Si je devais corréler un autre adjectif avec l’impatience, ce ne serait pas l’immaturité, mais plutôt la rapidité et la vitesse.

Je vous explique : Depuis petite, je suis impatiente. J’ai toujours cru que c’était un gros défaut, que je devais apprendre à être patiente. En entretien, lorsque l’on me demandait mes défauts, je citais l’impatience par exemple. Aujourd’hui, ce serait plutôt un de mes points forts.

Quand j’ai commencé en entreprenariat, cela me faisait défaut alors j’ai essayé d’apprendre à être patiente. Le podcast existe depuis un an environ, et depuis tout ce temps, j’ai fait un gros travail de développement personnel. Une des premières choses sur lesquelles je me disais qu’il fallait que je travaille était mon impatience. Je pensais que je devais absolument me débarrasser de celle-ci.

J’ai dû aller à l'encontre de certaines croyances que j’avais car j’étais persuadée d’avoir un énorme défaut à corriger. J’ai été conditionné comme cela et par la société aussi : « L’impatience est un vilain défaut » etc. Or ce n’est pas toujours le cas.

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