Apprenez à mépriser vos haters ! Le mépris positif

Transcription de l'épisode (extrait)

Aujourd'hui, sans aucune transition, j'ai envie de vous parler du mépris. J'avais proposé cet épisode de podcast dans un de mes derniers épisodes. (Je ne me rappelle plus exactement lequel.) J'expliquais que le mépris, ce n'était pas quelque chose de mal en soi, et que c'était quelque chose au contraire, en tout cas, que moi, je valorisais d'une certaine manière et qu'on me disait régulièrement que j'étais méprisante et que j'avais réussi à faire un petit peu la paix avec ça, et je vous avais proposé justement un épisode là-dessus.

Vous avez été quelques-uns, quelques-unes… Je vous remercie d'ailleurs, à  voter pour, à m'écrire et à me dire : « Mais oui, on voudrait bien un épisode là-dessus. »

Écoutez, je vais essayer d'aborder ce sujet. Je vais l'aborder aujourd'hui dans cet épisode d'une manière très intime. C'est-à-dire que cet épisode, il est vraiment basé sur une vision très personnelle que j'ai du mépris et la manière dont moi, je l'expérimente et dont je le vis, et pourquoi ça se passe comme ça en moi, à savoir que ça fait partie de mon fonctionnement, que ce n'est pas non plus un fonctionnement universel. Donc, c'est comme d'habitude, vous prenez ce qui vous parle. Vous ne prenez pas ce qui ne vous parle pas.

J'espère juste que ça pourra mettre un tout petit peu de lumière sur les enjeux, on va dire, du mépris, ce que ça permet.

Il y a des aspects assez cool aussi au mépris. Pourquoi ?

Je pense que c'est très important d'apprendre à nuancer ce sujet.

Je rappelle que la pensée binaire est quand même quelque chose que, moi, je n'affectionne pas énormément et je valorise beaucoup la notion de nuance et d'esprit critique. Ce n'est pas nouveau, (vous le savez si vous écoutez mes épisodes de toute façon).

Il y a aussi des petites idées reçues que j'aime bien débusquer. Il y a aussi beaucoup de choses aujourd'hui dans notre société et encore plus dans l'univers du développement personnel ou les parts de nous qui ne sont pas fofolles, qui ne sont pas très glorieuses et les « défauts », etc. (Je mets bien « défauts » avec des gros guillemets.)

Moi, la sensation que c'est super mal d'être doté de ces défauts-là et qu'il faut essayer de changer, et qu'on est une mauvaise personne si on est comme ça, notamment, par exemple, si on est radin, si on est méprisant, si on est orgueilleux, si on est un peu égocentrique, un peu toutes ces choses-là, c'est tellement jugé comme étant mauvais, négatif, néfaste et tout ce que vous voulez, que la plupart des gens, de ce que j'observe, préfèrent se mentir à eux-mêmes et se persuader qu'ils ne sont pas dotés de ces parts-là, alors que c'est le cas. Là, ça devient dangereux. (Je ne vous refais pas l'histoire du travail de l'ombre. Vous me connaissez, vous connaissez les sujets que j'aborde normalement.)

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