Transcription de l'épisode (extrait)
L’épisode d’aujourd’hui est très spontané car il fait suite à une discussion que j’ai eue avec un de mes amis. Je suis arrivée à Bali et hier soir j’ai retrouvé mon ami Alex Vizeo, vous le connaissez peut-être, c’est un ancien influenceur voyage, entrepreneur, etc. Nous avons longuement discuté de nos vies personnelles et professionnelles. Nous sommes nombreux•euses à avoir traversé, et à traverser encore, des mois difficiles qui nous demandent de nous dépouiller.
L’année 2021 a été une année assez inconfortable, difficile sur certains plans et je ressens que je suis toujours dans cette énergie où je dois me dépouiller pour faire de la place pour autre chose. Notre échange, très spontané, très humain, était à propos des courses dans lesquelles on se situe dans la vie. Tout se résume en une phrase : après quoi cours-tu ? Je pense que nous courrons à peu près tous•toutes après quelque chose. En ce qui me concerne, quand j’étais plus jeune, j’étais dans la course à la perfection, à la réussite. Je n’acceptais aucun échec, je voulais être parfaite, enfant, élève, employée parfaite, etc. J’étais entrée dans une espèce de cercle vicieux où tout était calculé, contrôlé, je ne voulais rien laisser au hasard pour, un jour, obtenir la perfection. C’était même plutôt la course à la validation. Je courais après la validation de mes parents, de mes employeurs, de mes employées, de mes ami•e•s, des hommes, etc.
J’ai eu plein de courses dans ma vie mais le but de cet épisode est de vous faire réfléchir à la course dans laquelle vous vous situez. Est-ce une course qui vous nourrit vraiment ? N’êtes-vous pas en train de courir la course de quelqu'un d’autre ? Alex me disait qu’il n’y a pas longtemps, il était dans une course qui n’était pas la sienne. Cela m’est arrivé plein de fois aussi. Je me rends compte que lorsque l’on court après quelque chose, comme la validation, on se précipite pour l’obtenir et on veut tout faire pour l’avoir. Je n’ai jamais remis en question le fait de vouloir la validation. Est-ce que c’était bien ou non, agréable ou désagréable ? Je n’ai jamais pris le temps d’observer ce que je faisais pour avoir de la validation. Tout ce que je voulais était de la validation. Je voulais aller vite, faire les choses vite, être la première tout le temps pour avoir la validation. J’étais capable de tout faire, même de m’oublier, de changer, de mentir, de me transformer, de jouer un rôle, de ne pas m’honorer, de ne pas m’écouter, d’être fatiguée, d’aller jusqu’au burn out pour avoir la validation.