Transcription de l'épisode (extrait)
Au moment où sortira cet épisode, nous serons le 8 septembre et dans une semaine, il va se passer quelque chose de très important pour moi. Le 15 septembre, mon livre Déployer l’amour de soi va sortir aux éditions Eyrolles. J’ai peur, je suis excitée, j’ai hâte, je stresse. Je me suis dit que ce serait intéressant de vous faire un épisode entier sur les coulisses de l’écriture d’un livre, comment je l’ai vécu. Je ne pense pas que ce soit universel mais je pense que cela peut être utile à tous·toutes ceux·celles qui ont envie d’écrire un livre. Je sais que beaucoup parmi vous ont envie d’écrire un livre. Je vais aussi expliquer des choses pour ceux·celles qui vont acheter ce livre qui sera disponible dans toutes les librairies. Je n’explique pas dans le livre tout ce que je vais vous dire ici. Je trouve intéressant d’expliquer un peu toutes les facettes d’un projet. En général, on ne voit que le produit terminé mais écrire un livre, c’est une aventure agréable et désagréable. Ce livre a une histoire qui n’est pas écrite dedans.
J’ai commencé à écrire un livre quand j’avais sept ans, j’écrivais beaucoup quand j’étais jeune, j’écrivais des poèmes, des nouvelles. J’ai toujours aimé l’écriture, je crois que c’est aussi pour cela que je me retrouve beaucoup sur Instagram, les newsletters et les podcasts car cela permet de raconter des histoires. L’histoire du premier livre à destination du grand public a commencé il y a trois, quatre ans. J’ai été contactée par une grande maison d’édition et ils m’ont proposé d’écrire un livre suite à ce podcast. Quand j’y pense, c’est grâce à ce podcast et à vous que j’ai eu ces occasions et ces demandes pour écrire le livre. Si on ne m’avait pas demandé d’écrire un livre, je ne suis pas sûre que je l’aurais fait ou en tout cas pas maintenant.
Reprenons : cette maison d’édition constate qu’il y a une communauté très engagée et ils me demandent pourquoi je garde cela en podcast et pourquoi je n’écrirai pas plutôt un livre avec plein de conseils sur l’introspection. Je me suis dit que c’était génial car un livre était aussi l’occasion pour moi de gagner un peu en crédibilité, il y a quelque chose d’assez égotique dans l’histoire, mais je suis à l’aise avec cela.
À ce moment-là, je suis terrorisée et je me dis que je ne sais pas écrire, que je n’ai rien à raconter mais que je vais le faire. Je mets six mois à écrire ce livre et le jour même où je rends le manuscrit, la maison d’édition m’envoie un email en me disant que le projet est annulé pour des raisons financières et que cela ne se fera pas. Je suis forcément écœurée, dégoûtée.