Parlons d'argent, même si c'est tabou !

Transcription de l'épisode (extrait)

Vous attendez ce podcast sur l’argent depuis un bon moment. Tout le monde sait que c’est un tabou en France et vous savez qu’en ce qui me concerne, je parle d’argent sans aucuns problèmes. Je n’ai jamais compris pourquoi cela était tabou. En devenant entrepreneure, j’ai eu envie de cultiver mon rapport à l’argent. J’ai dû briser des croyances par rapport à l’argent que je subissais. J’ai lu des livres, je me suis renseignée. Ainsi, j’en parle encore plus librement qu’avant. Je trouve qu’il n’y a pas assez de femmes encore aujourd’hui qui parle d’argent, même s’il y en a de plus en plus.

L’objectif de ce podcast est de vous partager toutes les choses que je pense par rapport à l’argent, les choses que j’ai apprises, les fausses idées que l’on a sur l’argent. Il n’y a pas d’ordre dans le podcast, cela vient du cœur, j’espère que cela vous plaira !

En France, c’est un tabou mais ailleurs aussi. C’est surtout dans les pays européens. Pour avoir beaucoup voyagé l’année dernière, je constate qu’aux États-Unis, en Australie, en Indonésie et au Fidji on en parle librement. Ce sont des mentalités et des histoires différentes. J’espère grandement que nous pourrons parvenir à changer ces mentalités, les faire évoluer.

Vous allez peut-être vous sentir heurtés à certains moments. C’est normal car vous aurez à affronter des méthodes de pensée possiblement nouvelles pour vous. Si cela vous heurte, c’est que cela appuie sur une de vos croyances, une insécurité. Ou bien vous avez peut-être une opinion différente de la mienne. Mais ce n’est pas grave, cela peut ouvrir des débats intéressants. 

Pourquoi est-ce que je vous parle d’argent ?

J’ai beaucoup de croyances par rapport à l’argent. Je ne viens pas d’un milieu défavorisé ni très aisé. Je viens de la « classe moyenne ». Mon père gagnait bien sa vie, ma mère ne travaillait pas, elle était mère au foyer. Je n’ai jamais manqué de rien, j’ai toujours vécu dans des maisons mais ils n’ont jamais été riche. Je ne suis pas née avec une cuillère en or dans la bouche. J’ai travaillé à côté de mes études pour me payer mon permis, mes vêtements, mon essence, mes soirées etc. J’ai eu une éducation par rapport à l’argent vraiment bonne dans le sens où mes parents m’ont toujours appris la valeur des choses.

Dans ma famille, personne n’est entrepreneur. Les croyances que j’avais étaient que l’argent était très utile, qu’il fallait beaucoup travailler pour en avoir. Finalement, cela s’est beaucoup ressenti après. Mes premiers travaux après mes études supérieures étaient à haute responsabilité mais je souffrais même si j’adorais les entreprises. Les heures n’étaient pas comptées, il y avait beaucoup de déplacements, de responsabilités et de pression. J’avais un petit fixe comme salaire et tout le reste de ma paye était variable en fonction du chiffre d’affaires que j’allais faire. 

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