Transcription de l'épisode (extrait)
Donc, je prends toujours un peu cette analogie des m² parce que c'est vraiment comme ça que ça résonne à l'intérieur de moi. J'étouffe dans ce monde trop petit dans lequel j'ai l'impression que je dois être en tant que femme. Je veux construire un monde plus grand, je veux participer à la construction d'un monde plus grand pour les femmes et d'une place plus grande pour les femmes. Je pense que chacune d'entre vous sait aussi ce sur quoi vous tendez et ce vers quoi vous avez envie de tendre et ce à quoi vous contribuez et vous co-construisez chaque jour, parce que je pense qu'on est aussi réuni autour de ça dans ce podcast, finalement.
Je pense que c'est aussi des valeurs qu'on a en commun de se dire : « Comment est-ce que je peux être un peu plus libre ? » Je pense que, parmi vous, il y a la valeur de la liberté qui est quelque chose de très important aussi. « Comment est-ce que je peux m'aimer et aimer encore mieux ? »
Je pense qu'on a aussi toute cette valeur de l'amour forcément qui est présente avec cette parcelle de nous qui a envie de tout aimer, d'être aimée, d'aimer la vie, etc. Je pense aussi que parmi toutes les auditrices qui m'écoutent, je pense qu'on a aussi en commun… Je peux vraiment me planter, mais ça m'étonnerait quand même que vous m'écoutiez, si ce n'était pas le cas.
Cette espèce de valeur de la sincérité et de l'authenticité ou c'est : « Comment est-ce que je peux être le plus authentique possible ? » c'est-à-dire, pas pour les autres. Mais, quand je parle d'être authentique, ce n'est pas : « Je suis trop authentique avec les autres », c'est plutôt : « Comment est-ce que je peux vivre dans ma version la plus crue, la plus brute, la plus impolie ? » Je ne parle pas de politesse, je parle du fait d'être poli comme un diamant qui est poli.
Non, comment est-ce que je peux être dans ma version la plus non polie, donc, brute et la plus belle qui soit et la plus vaste qui soit ? Donc, c'est cette notion d'authenticité qui, je pense aussi, nous réunit avec cet épisode. Évidemment, je suis toujours en cours de chemin, mais c'est vrai que c'est quelque chose qui se débloque d'année après année, enfin, qui se déverrouille aussi vraiment fort beaucoup. J'ai très à cœur de partager ça avec vous.
Du coup, j'ai fait un peu cette rétrospective de : « Sur mon chemin, ça a été quoi les grands comportements, les grandes peurs que j'avais qui m'empêchaient vraiment de m'affirmer ? " Donc, d'affirmer : « Ça, c'est qui je suis » et ce n'est pas un sujet. C'est un non-sujet. « Qui je suis », c'est un non-sujet.
Si c'est un sujet pour vous et que ça vous fait chier, tant pis pour vous. Mais, chez moi, ce n'est pas un sujet. Je veux dire, quand je dis que ce n'est pas un sujet, c'est-à-dire que « qui je suis » n'est pas négociable. Ça ne veut pas dire : " Oui, je suis comme ça, puis, rien à foutre.