S'incliner face à la vie

Transcription de l'épisode (extrait)

Une des leçons que j’ai apprise il y a quelques mois est le fait de savoir mettre un genou à terre et s’incliner face à la vie. J’en avais déjà parlé dans un de mes podcasts par rapport au couple. Savoir mettre un genou à terre, s’incliner, donner raison à l’amour. Je l’ai appris dernièrement par rapport à la vie : savoir s’incliner et faire preuve d’humilité face à la vie elle-même.

On se retrouve parfois dans des situations où tout va de travers. Je suis sûre que parmi vous, il y en a forcément qui ont la sensation qu’en ce moment, tout va de travers, tout va mal. Vous êtes peut-être en train de subir un grand échec professionnel, peut-être que l’activité que vous aviez prévu de lancer ne cartonne pas, que vos clients vous ont tourné le dos, que vous subissez une tuile dans votre famille, que vous êtes en retard sur tout, que vous passez votre temps à attendre, que vous subissez des engueulades, que vous vivez des conflits dans vos relations familiales, personnelles, professionnelles, etc.

Nous nous retrouvons tous•toutes à un moment donné dans des situations où nous avons l’impression que tout va de travers et que le ciel est en train de nous tomber sur la tête. Quand cela nous arrive, on entre dans une relation de pénurie avec la vie. On commence à se dire qu’on manque de ceci ou de cela, qu’on va perdre ceci ou cela, que tout va mal. On entre dans une relation de peur par rapport à la vie. J’en parlais dans mon podcast : Comprendre son mal-être.

À partir du moment où on choisit la peur, on attire des choses qui nous font peur. On entre dans une relation de peur avec l’Univers, la vie. Au fond de soi, on décide que, de toute manière, tout va aller de travers et que tout va de travers. Plus on est motivé•e, drivé•e par la peur, plus on va attirer des choses qui nous font peur. On attire à soi ce que l’on craint. On est esclave de ce que l’on craint. Quand on entre dans une relation de peur avec l’Univers, on finit par ne voir que ce qui va mal.

Notre état ne fait qu’empirer. On entre dans un cercle vicieux et une relation de contrôle avec tout ce qui nous arrive. On essaie de contrôler des choses que l’on ne peut pas contrôler.

Si je suis dans un énorme échec professionnel et que cela me fait souffrir, je peux me dire : « Je trouve que ce n’est pas juste, tout va de travers, je ne comprends pas car j’ai fait tout ce qu’il fallait. » Et je vais essayer de contrôler les résultats, de voir toutes les petites choses que j’aurais pu contrôler. Malheureusement, je ne contrôle pas le fait, par exemple, que le dernier programme que j’ai voulu lancer n’a pas marché.

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