Savourer la vie

Transcription de l'épisode (extrait)

J’ai envie de poser à chacun d’entre vous des questions que l’on oublie de se poser car personne ne nous les pose alors qu’elles sont si importantes, fondamentales, existentielles.

Prenez-vous le temps de prendre le temps ? Prenez-vous le temps de vivre et croquer tout ce que la vie vous offre chaque jour ? À quand remonte la fois où vous avez eu l’impression de goûter au sel de la vie ? Vous accordez-vous le temps de vivre, le temps de vivre pour vous, sans autre motif que le plaisir de vivre ?

C’est dans les petits rien que l’on peut ressentir le tout. Chaque seconde contient en elle de l’éternité.

Je veux vous dire que la vie est belle, qu’elle est faite de 1000 instants de bonheur et qu’il suffit de prendre le temps de regarder autour de soi pour les apercevoir.

Le bonheur… C’est un grand mot. Il est souvent présenté comme un espoir, un but, une quête, une notion philosophique difficile à cerner et même inatteignable.

Ce que je crois, c’est que le bonheur de vivre n’est pas un concept abstrait qu’il faut passer une vie à étudier pour espérer l’entrevoir.

Le bonheur de vivre n’est pas un projet pour demain, pour plus tard, pour un jour. Le bonheur de vivre n’est pas un peut-être. Il est là, présent, à l’instant même où je vous parle. Dans le partage des mots, des idées, des émotions qui nous relient précisément maintenant.

À cet instant où vous m’écoutez, me lisez, qui que vous soyez et où que vous soyez, dans le silence confortable de votre chambre, au milieu des bruits d’un café, en train de faire un jogging ou d’aller au travail : le bonheur de vivre est là… Faites une pause… Stop… Il est juste là, devant vous, en vous… Dans les battements de votre cœur… Dans les battements d’ailes des papillons qui, à cet instant précis, virevoltent dans les parcs des villes ou dans les champs des campagnes. Le bonheur est là, visible, palpable, sonore. Il est délicieux pour autant que l’on prenne le temps de le saisir.

J’ai voulu faire un podcast là-dessus car quand je regarde autour de moi, j’ai parfois l'impression que l’on oublie de se poser les vraies questions. J’ai l’impression que l’on agit sans se poser les questions qui comptent, celles qui font appel à nos instincts de vie, à la soif de vivre et qui font résonner notre part primitive originelle, nos pulsions vitales.

Peut-être à cause du quotidien, des injonctions de la société actuelle, des soucis, du stress, du travail, des choses à faire. Toutes ces choses qui nous occupent ou préoccupent nous déconnectent de ce qui importe vraiment.

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