Qu'est-ce que la FOMO ? Qu'est-ce que la peur de manquer quelque chose ? Comment la conscientiser et s'en libérer ? Je vous explique tout !

📅 jeudi 10 juin 2021 ⏱13:14

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Transcription de l'épisode (extrait)

Pourquoi est-ce que je vous parle de la FOMO ? Je vous en parle car je l’ai vécue pendant des années, surtout de mes dix-sept à vingt-deux ans, et j’ai mis le mot dessus il y a seulement un an ou deux. Je ne savais même pas qu’il y avait un terme pour décrire cela. Cela m’arrive encore un peu parfois et je pense que beaucoup parmi vous en souffrent aussi. Je trouve que cela peut être chouette de mettre un mot dessus sans pour autant se coller une étiquette. Vous me connaissez, je n’aime pas les étiquettes. C’est pour conscientiser et arriver tout cela.

La peur de manquer quelque chose. Ce n’est pas la peur de manquer d’argent, de nourriture. Ce n’est pas la peur du manque à proprement parler. Ce n’est pas la pénurie, c’est la peur de manquer quelque chose au niveau social. La FOMO, c’est une angoisse sociale, c’est la peur de manquer de quelque chose de par notre absence : on a peur que les autres soient en train de s’amuser, de vivre quelque chose et que l’on passe à côté de cette chose-là. C’est assez incroyable car plein de gens en souffrent. J’en ai beaucoup souffert aussi. 

C’est le sentiment de se dire : « Si je ne vais pas à cette soirée, je risque de manquer quelque chose et tout le monde va s’amuser. Moi je ne serai pas là, je vais le regretter. Je vais peut-être manquer le truc qu’ils vont vivre et ce lien, les boutades. Je vais être à la rue, je ne vais pas comprendre les blagues ensuite. Je vais passer à côté de quelque chose qu’ils auront vécu tous ensemble. » C’est cela la FOMO. C’est très lié à la peur de regretter, de ne pas avoir vécu quelque chose et de passer à côté d’un moment, d’un événement, d’un lien d’amour ou d’amitié. C’est également très lié à la peur d’être seul•e et abandonné•e.

J’ai ressenti cette FOMO toute ma jeunesse. Je me rappelle que j’allais en soirée tous les week-ends et plus. Je suis une ancienne bringueuse et du jeudi au dimanche, j’allais en soirée, je prenais des cuites très souvent. Je me rappelle que même si j’étais épuisée le lendemain, même en pleine semaine, j’y retournais, même si je n’avais pas envie. 

Pourquoi y allais-je ? Juste par peur qu’il se passe un truc incroyable et que je le rate. J’avais peur que les autres créent des liens plus forts et que je passe à côté de la chance de créer des liens forts avec eux aussi. Je me rappelle que j’allais même à des trucs où je n’avais pas envie d’aller. Je me rendais à des soirées où je savais que ça n’allait pas forcément être super mais je ne voulais surtout pas manquer cette occasion, ne pas être là et qu’il se passe quelque chose de cool pendant mon absence. 

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