Qu'est-ce que ça fait d'être neuroatypique ? Comment vivre l'hypersensibilité ? Dans cet épisode je vous partage des anecdotes personnelles et expériences en temps qu'Hypersensible TSA et HPI, ainsi que des clés pour en faire une force !

📅 jeudi 16 novembre 2023 ⏱43:30

Reçois gratuitement la transcription intégrale, l’exercice et les notes synthétiques de ce podcast

📥︎   TÉLÉCHARGER

Transcription de l'épisode (extrait)

Bonjour tout le monde.

Je suis très contente de vous retrouver aujourd'hui.

Alors, petit « Warning », « Trigger warning », avant qu'on attaque cet épisode, j'ai encore la crève.

Donc, je vais encore parler du nez. Je sais que pour certains, ce n'est pas grave du tout. Il y en a qui s'en fichent, mais je sais qu'il y en a aussi qui peuvent avoir de la misophonie ou qui peuvent être très sensibles à la voix. Donc, je vais essayer de poser ma voix au maximum, mais je vais parler du nez. Bref, je m'arrête ici. Avant de me lancer dans ce fameux épisode, j'avais envie de vous dire merci du fond du cœur, vraiment. Juste, merci parce que cet épisode, c'est un épisode qui est très personnel, qui est intime. Cet épisode, j'ai peur de le sortir depuis plusieurs années, alors que vous êtes extrêmement nombreux à me demander de parler de ce sujet-là, à savoir, la neuroatypie, l'hypersensibilité, etc. Ça fait des années que je refuse de le faire parce que j'ai peur de dire des choses de travers. J'ai peur de blesser des gens. J'ai peur de manquer de tact, j'ai peur de manquer de précision. Bref, j'ai un peu peur de tout ça. Et je voulais vous dire merci parce que c'est vraiment grâce à votre bienveillance, votre soutien, mais vraiment votre bienveillance, votre accueil, votre écoute, vos retours, etc que ça donne confiance et qu'on se dit : « Finalement, je peux libérer ma voix, porter ma voix. Même si ce n'est pas parfait, ce n'est pas grave ». Le fait que vous appréciez aussi le fait que ce ne soit pas parfait, c'est extrêmement encourageant. Donc, j'avais vraiment envie de vous dire merci à chacun d'entre vous, aux auditeurs discrets comme ceux qui se sont déjà manifestés. Chacun d'entre vous, c'est très précieux donc, merci pour ça. Aujourd'hui, j'ai vraiment envie de vous parler de ça, de cette neuroatypie.J'aime bien le terme de neuroatypique parce que je trouve que c'est quelque chose d'assez global. Alors, c'est aussi un peu un fourre-tout, mais ça permet d'éviter de se mettre des étiquettes à tout prix. Vous savez à quel point je déteste ça, se mettre des étiquettes, vouloir se mettre dans des cases. Déjà que le monde est peu trop petit pour nous, donc si en plus, c'est pour aller se foutre dans une case, ce n'est pas mon truc. Donc, le terme de neuroatypique, je trouve ça chouette. Maintenant, « Warning » encore une fois, parce que cet épisode, il sort de ma tête. Donc, ce n'est pas une vérité absolue, c'est uniquement les choses via mon prisme. Donc, évidemment, je vais vous parler des choses qui me concernent et de la manière dont j'ai vécu les choses. Mais, toutes les expériences peuvent être très différentes. Je ne suis pas du tout spécialisée dans ce domaine, c'est juste que je vis ça. Je vais tout expliquer après. Mais, en gros, j'ai été diagnostiquée jeune, hypersensible, comme beaucoup de gens peuvent le connaitre, HPI. Donc, on peut dire que c'est « Zèbre », au potentiel intellectuel hypersensible. Et j'ai été diagnostiquée plus récemment, en plus de ça, avec un TSA. Donc, c'est un « Trouble du Spectre Autistique ». Ces étiquettes restent des étiquettes, ça peut aider beaucoup de personnes pour comprendre un petit peu mieux leur fonctionnement. Moi, personnellement l'hypersensibilité, le HPI, ça n'a pas été quelque chose qui m'a spécialement aidé d'avoir ce diagnostic, et qui ne m'a pas… C'est aussi pour ça que ce ne sont pas forcément des choses dont j'ai spécialement beaucoup parlées. En revanche, le TSA un peu plus parce que ça m'a permis de moins me demander pourquoi est-ce que je réagissais de certaines manières dans certains cas qui ne sont pas très logiques, un peu dépourvues, et de manière assez fulgurante sur des choses qui peuvent être un peu spéciales. Et surtout, ça m'a permis de mieux l'expliquer à mon conjoint et d'expliquer mes réactions, de lui expliquer, comme je vous l'ai déjà partagé dans plusieurs épisodes, pourquoi c'était aussi important que ça, que finalement, je ne sois pas assise à côté de quelqu'un qui est debout, que je ne peux pas être assise au milieu d'une pièce, qu'il y a que si j'ai un dossier qui est plus haut que ma tête, que j'arrive à rester dans un endroit qui n'est pas contre le mur, qu'il faut que je sois dans un angle de canapé. En bref, vous voyez ce genre de choses qui peuvent un peu spéciales, mais qui finalement, est-ce qu'on n'a pas tous un peu des choses un peu spéciales ? J'ai envie de te le dire, je pense qu'on a tous nos petits tocs, nos particularités. Et c'est ça qui est finalement génial. Ce n'est absolument pas un faible, ce ne sont absolument pas des torts, mais c'est simplement que parfois pour certaines personnes, il y a certains « Diagnostics » Je n'aime pas du tout mettre le mot de diagnostic, mais c'est assez réel. Ça peut aider certaines personnes justement pour mieux comprendre leurs propres comportements. Puis surtout, mieux les expliquer aussi à leur entourage. Encore une fois, dans mon cas, l'hypersensibilité, le HPI, pas du tout. Là-dessus, j'ai une vision qui est assez claire. C'est que je crois que ça ne fait absolument pas de nous des victimes Je crois que ça ne fait pas de nous des gens exceptionnels.  Ça ne fait pas de nous des gens plus spéciaux que les autres. Je crois qu'il faut vraiment arrêter de se victimiser avec ça. Et quand je dis, il faut, je sais que quand on se victimise, c'est parce qu'on n'a pas encore trouvé les moyens d'en faire une force.

Télécharger l'intégralité de la transcription

📥︎   TÉLÉCHARGER

Découvre d'autres épisodes qui peuvent t'intéresser !